Der erste Band der französischen Übersetzung des Erzählbandes „Die Anatomie des Parasitären“ versammelt vier Erzählungen zu einem im wahrsten Sinn des Wortes abgründigen und stimmungsvollen Buch.
Übersetzt von Carine Destrumelle, Catherine Henry und Marielle Larré findet der frankophile Leser oder einfach nur der Freund anspruchsvoller zeitgenössischer Literatur hier 124 Seiten Lesestoff.

Der Verlag Èditions Absalon hat es sich zum Auftrag gemacht, die in der französischsprachigen Welt kaum wahrgenommene österreichische (und überhaupt deutschsprachige) Literatur exklusiv einem größeren Publikum vorzustellen. Georg Petz’ literarisches Werk befindet sich damit in der Gesellschaft so prominenter Autoren wie Günther Brus, Johannes Gelich, Werner Kofler, Hanno Millesi oder Martin Prinz.


124 Seiten, gebunden
Editions Absalon, 1. Auflage März 2011
€ 18,90.-

L’Anatomie du parasite

Traduit de l’allemand (Autriche) par Carine Destrumelle, Catherine Henry et Marielle Larré

Alors qu’elle s’apprête à rejoindre son père en Espagne pour les fêtes de Noël, une jeune femme est contrainte d’interrompre sa route en raison d’un curieux phénomène météorologique. Exploitée par un cynique professeur du nom de Pontife, une jeune étudiante en taxidermie se voit confier des tâches de plus en plus délicates de restauration d’animaux, tout aussi prédateurs que Pontife lui-même. Soucieux de se donner l’illusion de n’être pas tout à fait un écrivain raté, un livreur de journaux lit, lors de tournées nocturnes, des articles, entièrement transformés par son imaginaire, à un étrange sculpteur, à une vieille dame aveugle et à une autre, illettrée ; tous trois paieront de leur mort le plaisir qu’ils ont pris à écouter ses fictions. Un universitaire découvre dans son logement un mystérieux miroir, véritable fenêtre sur l’Histoire et révélateur du caractère illusoire de la connaissance humaine.

Au-delà de leur aspect fantastique, ces nouvelles de Georg Petz, empreintes de mélancolie, donnent à voir un monde marqué par une ambiance crépusculaire, peuplé de créatures nocturnes et ambivalentes et où au progrès s’est substitué, comme l’écrit si joliment l’auteur, le « régrès ».

Georg Petz est né à Vienne en 1977. Outre ce recueil de nouvelles, il est l’auteur de trois romans et travaille actuellement à l’écriture d’un quatrième. Il a obtenu plusieurs prix dont le Prix « Morgenstern – Künstler der Zukunft » (Prix Morgenstern – Artiste de demain ») en 2004. Il a été l’invité en 2005 de l’atelier littéraire Alfred-Döblin au Literarisches Colloquium de Berlin (LCB).

Traduit avec le concours du Centre national du livre et du BMUKK (Ministère fédéral autrichien de l’enseignement, de l’art et de la culture)